Ruralité

Il y a deux fois la lettre h dans le nom de cette plante qui pousse près de chez moi. Il faudrait que je fasse la liste de toutes les plantes à fleurs dans un rayon de trois kilomètres autour de ma maison. Je suis sûr qu'il y en a des centaines.

Elle est un peu plus tardive que l'hélianthème des Apennins. Je trouve les deux variétés près de chez moi.

Chaque année, j'ai bien du mal à retrouver le nom de cette fleur d'été. C'est une plante hémiparasite de la famille des orobanchacea. Elle se nourrit en partie en ponctionnant de la sève dans les racines des plantes voisines.

Malgré son nom, ce papillon semble préférer la vesce à épis que les fleurs d'aubépine. Il n'y a pas de papillon sur la première photo, c'est juste pour montrer le contexte, l'ambiance de mes ballades de fin d'après-midi.

Cette année, elles se sont faites attendre. Elle fleurissent habituellement au mois de mai. C'est toujours un bonheur que de les retrouver à la fin du printemps.

Quel plaisir, en rentrant chez soi, le soir, de déguster quelques fraises du jardin qui ont mûri dans la journée. Quel bonheur aussi de sentir l'odeur du sureau en fleur. Il y a tellement de gens qui vivent en appartement, achètent des fraises en barquettes et ne sauraient pas reconnaitre un sureau. Vivre à la campagne est un privilège.

La sauge des prés arrive en fin de floraison tandis que la vipérine commence à parsemer les talus de sa couleur bleue. Il me reste donc du temps pour réaliser de meilleures photos de cette fleur d'été :-).

Administrativement, c'est l'été. Mais pour la nature, c'est encore le printemps et on voit toujours quelques ancolies au bord des routes et des marguerites dans les prés. Cette ancolie blanche était en pleine campagne, à des kilomètres de la plus proche habitation.

Ce pied de bourrache pousse contre un mur de ma maison. J'ai donc pris ces photos tranquillement assis dans mon gazon. Outre la lumière extraordinaire, il y a un détail vraiment insolite sur la dernière prise : une petite tache sur le disque solaire en arrière plan ! Ce n'est pas une poussière collée au capteur d'image de mon appareil car elle apparait sur plusieurs clichés pris avec des angles différents. C'est d'autant plus incroyable que la mise au point est faite sur la plante, et que donc le soleil, qui était effectivement dans le champ de l'objectif, devrait apparaitre flou. Pourtant, par quelque étrange phénomène optique lié peut être à la végétation d'arrière plan, les contours du disque solaire sont nets et ce qui semble bien être une tache solaire apparait sur la photo. Cela ne peut pas être la planète Venus qui est passée entre la terre et le soleil pour la dernière fois en 2012 et qui repassera la fois suivante en 2117.

C'est la pleine saison de la floraison de cette plante très commune dans ma région.

Ces photos font suite à la série d'hier. Elles ont été prises quelques jours après.

Depuis le temps que je vous parle de muscaris à toupet, voici enfin une première série de photos prises à quelques minutes de marche de ma maison. J'aime la forme originale et les couleurs acidulées de cette plante sauvage.

Je vous ai déjà montré plusieurs fois ce petit géranium sauvage, mais il me restait ces photographies que j'avais aussi envie de publier car, comme toutes mes photos, elles représentent un investissement important en temps de prise de vue, de tri et de post-traitement. Je précise au passage que je prends plaisir à réaliser chacune de ces étapes. Je ne pratique la photographie qu'à titre de loisir. Je précise aussi qu'au moment où j'écris ces lignes, la floraison de l'herbe à Robert n'est pas terminée dans ma région :-).

Les fleurs mauves de cet orchis (photographié il y a deux semaines) sont en train de faner tandis que cette légumineuse parsème les coteaux de ses fleurs roses.

Dans les vagues vertes des herbes plus hautes et plus grasses que d'ordinaire en cette saison dans la prairie calcaire, on repère de loin les petites taches rouges que forment les fleurs de cette variété d'euphorbe.

Certains soirs, il fait gris mais cela ne m'empêche pas d'aller rechercher quelques touches de couleur dans la verdure luxuriante de ce printemps atypique.

Des ancolies violettes sur fond d'iris bleues, une glycine blanche dans un jardin de la vallée de la Vingeanne, celui où il faudra que je retourne photographier les rosiers. En gros plan, vous aurez reconnu la bourrache. J'en avais semé devant chez moi il y a trois ans et elle revient chaque année.

Je suis tombé sur cette plante étonnante et plutôt rare, ou en tout cas très dispersée et bien camouflée dans les hautes herbes, en cherchant des muscaris à toupets. C'est la première fois que j'en vois une dans la nature.