Ruralité

Les fleurs de ce bouquet montrent que nous sommes à la fin de l'acte I du printemps, quand les cardamines commencent à s'épanouir et que l'herbe pousse drue. Dans ce pichet fabriqué à la main dans un atelier de poterie situé dans le village de Bèze (que j'ai subtilisé pour la séance photo à une certaine madame C.), il y a aussi des coucous des bois, des primevères officinales, des anémones Sylvie et quelques pulmonaires. Depuis le début du printemps météorologique, j'ai également vu des fleurs de véroniques de perse, pissenlits, pâquerettes, scilles à deux feuilles, lamier pourpre, de violettes, pervenches, nivéoles, anémones hépatiques et pulsatiles, et aussi d'oxalis des bois. La dernière photo a été réalisée deux jours plus tard, en studio. Le bouquet est beaucoup plus aéré parce que le vase utilisé est plus adapté à la longueur des tiges des fleurs.   ---

Des fleurs, toujours des fleurs, encore des fleurs, et toujours un peu les mêmes fleurs. Entre les jours de mauvais temps et ceux que je dois passer enfermé dans des salles de classe ou des amphithéâtres, je n'ai pas eu l'occasion de diversifier mes prises de vue. ---

Je tente un nouveau format d'affichage. Depuis la page d'accueil, cliquez sur le titre du billet ou sur le lien "continuer la lecture" en bas à droite pour accéder à toutes les photographies. Depuis le billet, vous pouvez cliquer sur la première photo pour voir toute la série à la résolution maximum. N'hésitez pas à le faire ! ---

Voici quelques fleurs de saison dans l'ordre chronologique des dates de leur floraison cette année. L'année dernière, les scilles ont fleuri en même temps que les nivéoles et les anémones étaient plus précoces. ---

Les scilles à deux feuilles sont en pleine floraison, en attendant les coucous des bois et les anémones Sylvies. ---

Les nivéoles sont en pleine floraison et certaines fanent déjà, alors que les pulsatiles commencent à s'ouvrir. ---

Quand le soleil a rendez-vous avec la pluie, les buissons et les genévriers se parent de perles de lumière et les lieux familiers sont transfigurés. Malgré le nouveau format, les photos sont un peu petites pour restituer le caractère immersif des originaux. J'espère que vous les apprécierez quand même. ---

Un billet hors série. L’idée que les machines prennent le travail des gens est aujourd’hui très répandue. Ce phénomène n’est d'ailleurs pas nouveau. Dans les années 1460 (vous avez bien lu, 1460), les presses d’imprimerie tout juste inventées par Gutenberg étaient machina non grata en France parce qu’elles menaçaient de prendre le travail des copistes qui, à l’époque, écrivaient les livres à la main ! Pourtant, sans les tracteurs, les tronçonneuses, les bétonneuses, les grues, les portiques de manutentions, les voitures, camions, trains, bateaux, les ordinateurs, les réseaux de communication et autres équipements mécanisés ou automatisés, nos conditions d’existence seraient misérables. Notre niveau de vie est la conséquence directe de l’utilisation de ressources technologiques permettant de produire plus avec moins d’heures de travail. Alors où est le problème ? Le problème, c’est bien sûr la répartition inégale des bénéfices de la technologie dans une population de

Pour l'instant, ce sont les seules fleurs dans les sous-bois que j'ai visité. Les scilles ne sont pas encore fleuries, et les anémones hépatiques juste en boutons. ---