Ruralité

Après avoir photographié les pâquerettes blanches du billet d'hier, j'ai trouvé celles-ci dont les pétales sont terminées par une tache rose. Évidemment, j'ai ressorti mon appareil photo qui était déjà équipé de mon fidèle objectif macro.

J'ai fait une autre interprétation de la première pâquerette du billet de ce matin, avec un fond plus clair. Laquelle préférez-vous ?

Ces photos ont été prises au cours du week-end dernier, sous un soleil printanier. Les pâquerettes fleurissent pendant presque toute l'année, mais janvier n'est en général pas leur mois de prédilection.

Les disques en polychlorure de vinyle sont apparus dans les années 1950 et ont remplacé les anciens "78 tours". Ils ont commencé à disparaitre avec le développement des disques compacts, dans les années 1980, mais reviennent en force ! Chez le plus grand vendeur en ligne de musique, il y a plus de 30000 titres en vente dans ce format, dont plus de 2000 titres sortis au cours des trois derniers mois. Étonnant, non ?

Ces fruits d'aulnes datant de l'année dernière ont été photographiés sur le même arbre que ceux montrés sur le billet d'hier. Les trois photographies ont été prises à quelques minutes d'intervalle et quelques centimètres de distance dans le but de rechercher la meilleure ambiance en arrière plan. Il y a de belles lumières en hiver. Laquelle préférez-vous ?

Sur les branches des aulnes, on peut voir en ce moment les fruits de l'année dernière et les chatons mâles qui féconderont dans quelques semaines ceux de cette année.

Un soir de janvier, je me suis retrouvé face à ce ciel avec des nuages aux formes variées. Je me suis régalé du spectacle et j'ai fait ces photos pour en garder un petit souvenir.  Les noms des nuages sont sous réserve d'erreurs...

Les enveloppes en forme de bonnet d'évêque ont perdu leur couleur rose, mais les graines on conservé leur teinte orange très caractéristique. Les deux photos ont été prises assez tard le soir, depuis deux points de vue éloignés de quelques centimètres, mais cela suffi pour changer complètement la couleur du fond.

Ce sont des Véroniques de Perse, mais je les ai photographiées le 18 janvier, jour de la Saint Prisca. Cette plante peut fleurir presque toute l'année, mais en général je n'en vois pas en pleine nature au milieu de l'hiver.

Certains hivers, lorsque le froid arrive avant la décrue, il est possible de faire des glissades sur les flaques gelées. Mais ça ne c'est pas encore produit cette année. Peut être en février ?

Ces lampes sont emblématiques des années 1960. On les voyait dans les chambres, dans les vitrines, souvenirs de vacances dans le sud de la France. Je me suis retrouvé copropriétaire du poisson avec une certaine Madame S. avec qui je pars parfois en balade. Lors de nos expéditions je m'occupe de l'itinéraire tandis que Madame S. est en charge de la météo. Sa mission ne consiste pas à prévoir le temps - tout le monde sait que c'est impossible - mais à faire en sorte qu'il fasse beau. Or donc, par une pluvieuse journée d'automne, je me trouvais avec Madame S. à Pluvault (ça ne s'invente pas) au dernier gros vide grenier de la saison. Entre deux averses, nous sommes passés devant le stand d'une dame qui semblait décidée à se débarrasser de ce poisson. De 15 Euros, elle avait baissé son prix à 5 et nous l'a finalement proposé à trois. Mais Madame S., qui avait déjà acheté un canard en céramique, n'avait plus qu'un Euro de monnaie sur elle et c’est ...

Ces bûches empilées sont tellement belles que c'est presque triste de les imaginer se consumant dans un poêle. Mais il s'agit d'une énergie renouvelable, à condition toutefois de ne pas couper plus d'arbres en 30 ans que ce que la forêt pourra produire pendant la même période. Une forêt produit environ 3.5 stères de bois par an à l'hectare. Pour se chauffer de manière durable tous les hivers avec sa propre production de bois, une famille devrait posséder environ 6 hectares de forêt, ce qui représente une parcelle de 200 mètres de large par 300 mètres de long. La surface boisée de la Côte d'Or ne pourrait pas permettre de chauffer de manière durable tous les habitants du département, loin s'en faut, sauf à regrouper les gens dans des logement collectifs ou à généraliser les habitations à très faible déperdition énergétique.

Chaque soir d'hiver est différent. Parfois il y a une légère brume qui estompe les détails du paysage, et parfois l'air est limpide, cristallin. Les branches des arbres se détachent alors avec une grande netteté sur un fond de ciel bleu, orange, violet.

Chaque année, je vois de nouvelles prairies inondables converties en champs. Ensuite, je vois des champs inondables criblés de tuyaux de drainage destinés à évacuer au plus vite l'eau apportée par les crues.

Ces photos ont été prises depuis le bord du réservoir de Pantier. D'ailleurs sur la dernière on aperçoit  les deux pêcheurs du billet d'hier. Dans la région, il y a des champs, des prés, des haies et des bois. Un environnement varié où les hommes et la nature se partagent l'espace.

Cet apprenti Jedi et son mentor sont restés toute une journée sur le réservoir de Panthier, sur la planète Terre, en plein hiver et par un vent glacial. Il ont surtout pêché par excès d'optimisme.

Une porte en bois avec une poignée en cuivre, que j'ai ouvert et refermé des centaines de fois sans même lui prêter attention. Un jour où elle était éclairée par la lumière rasante du soleil d'hiver, j'ai réalisé que cette porte est un très bel objet.

Les noisetiers ont profité de la douceur de la première quinzaine de janvier pour fleurir plus tôt que d'habitude. Les futurs fruits seront bien protégés dans les bourgeons lorsque le froid reviendra. Sur les photos, on distingue les grains de pollen retenus dans les petits tentacules violets des fleurs femelles. Ce pollen provient des fleurs mâles dont les grappes sont appelées chatons. Les noisetiers n'ont pas besoin des abeilles pour leur pollinisation. La photo sur fond noir a été réalisée en studio alors que celle sur fond clair a été prise directement sur l'arbre, avec une très faible luminosité. Des conditions dans lesquelles un reflex plein format (capteur 24x36 mm) fait la différence.

J'ai trouvé ces fleurs sauvages dans l'herbe, au bord d'un chemin que j'emprunte parfois lors de mes balades à vélo. Un piquet de clôture m'a servi de présentoir pour improviser ces photographies qui ont petit parfum de printemps avant l'heure.

Après avoir pris la photographie publiée hier, je suis allé au bord du canal et j'ai marché jusqu'à la tombée de la nuit, seul sur le chemin de halage. J'en garde le souvenir d'un moment privilégié.

Certains soirs, la brume tombe sur la vallée de la Vingeanne et transfigure les paysages.