Ruralité

Une flaque d'eau renflouée par les pluies d'automne peut offrir un véritable spectacle lorsque le soleil revient.

Le changement de couleur des feuilles devient perceptible sur cette photo prise jeudi dernier.

Il est difficile de faire des photographies en forêt en raison des variations importantes de lumière. C'est à chaque fois un challenge d'essayer de restituer le "relief" lumineux qui fait le charme des sous-bois.

Il y a quelque jours, je suis allé faire une balade en forêt et le soleil était au rendez-vous.

J'avais publié il y a quelque temps une photographie de cette maison en ruine. Je récidive avec un décors un peu plus automnal.

Certains arbres ont déjà perdu toutes leurs feuilles alors que d'autres se croient toujours en été. La brume, en retenant une partie de la lumière du soleil, crée une ambiance particulière. Cette photo a été prise à 200 mètres de ma maison.

Une autre vue de ce petit coin malheureusement partiellement souillé par des immondices. Les feuilles persistent à rester vertes. Elle ne jaunissent qu'une fois tombées au sol.

Un petit coin de campagne paradisiaque, près d'une rivière, à l'ombre d'un très vieil arbre.

Au pied du vieil arbre, des gens de bien peu de vergogne ont laissé leurs déchets dans ce petit coin de nature...

L'automne est à mon avis la saison où il y a les plus belles lumières dans la nature. Cette photo a été prise à 300 mètres de chez moi. On pourrait trouver pire comme villégiature.

Ça y est, les premières gelées sont arrivées. Il va falloir mettre en cave les racines de barbe de capucin. J'ai protégé mes haricots mi-secs pas encore murs, mais je n'ai guère d'espoir de pouvoir les récolter.

De vielles dalles de pierre calcaire, comme on en trouve aussi dans les maisons de la région.

Il s'agit d'un lavoir d'été, construit au bord de la Vingeanne.

Je me demande si elle a volontairement été garée comme ça.

Je vous ai déjà montré ce lavoir l'année dernière à la même saison, peut être parce que je venais de changer d'appareil photo et que cet endroit est idéal pour évaluer la capacité d'un appareil à "encaisser" des différences extrêmes de lumière. J'ai à nouveau changé d'appareil et ma nouvelle acquisition à réalisé en une fraction de seconde trois photographies (sans trépied) avec des valeurs d'exposition différentes, puis les a combinée en une seule.

Certaines feuilles sont déjà tombées, d'autres ont commencé à jaunir, mais beaucoup sont encore vertes. Le changement de temps devrait précipiter la transformation. Au moment où je prenais la photo, j'ai entendu "blourb". La personne qui m'accompagnait voulait déterminer où finissait la terre ferme et où commençait l'eau, et pour ce faire elle a utilisé ses pieds. La prochaine fois, on essaiera de ne pas oublier les bâtons de marche...

Ces haricots sont des Jacobs cattle. Ils ont chacun un motif différent. Je les ai cultivés dans mon potager et je me demande comment je vais les cuisiner. Pourquoi pas une soupe minestrone ? On peut mettre du potimarron dans une minestrone ?

Les propriétaires, m'ont autorisé à photographier leur maison, en étant un peu septiques quand au résultat en raison des objets qui encombrent temporairement cette entrée. Mais je n'aime pas les maisons trop aseptisées et surtout, je trouve que la couleur des coings ressort très bien sur le fond gris de la façade. Quand aux articles en plastiques, il font partie du quotidien à la campagne. 

La couleur de ces prunelles s'accorde particulièrement bien avec celle des feuilles de cornouiller sanguin en arrière plan. C'est un tableau d'automne comme je les aime :-).

J'ai photographié cet arbre dimanche dernier, étonné par la couleur de son feuillage. Il faudra que je revienne dans quelques semaines pour voir le changement...

J'ai choisi d'interpréter cette photo d'ambiance à la façon d'une peinture, pour donner plus d'importance aux couleurs qu'aux formes..

J'ai parfois le temps, certains soirs, d"aller marcher un peu dans la campagne autour de chez moi. Il y a quelques jours, j'ai traversé cette clairière tapissée de mousse, où les arbres ont commencé à se parer de leurs couleurs d'automne.

Ici, nous ne sommes plus dans un champ de culture intensive. Je pensais au départ qu'il s'agissait d'un champ bio, puisque certains agriculteurs de la région pratiquent les deux modes de culture simultanément afin de ne pas mettre "tous leur œufs dans le même panier". Mais comme il n'a pas été récolté, je crois qu'il s'agit plutôt d'un terrain ensemencé par les chasseurs pour nourrir les animaux.

Ceux-ci sont en culture intensive. Ils sont d'ailleurs récoltés à l'heure où j'écris ces lignes. Je suis par contre en train de faire germer des graines de tournesol bio pour les consommer sous la forme de très jeunes pousses. De nombreuses variétés de graines peuvent être consommées de cette manière, mais je n'ai encore jamais essayé.

Huit kilos de potimarrons, cultivés à partir de trois graines, sur 4 mètres carrés de terrain. Je n'en ai encore jamais mangé ! Ce n'est pas un légume très calorique. Je me demande au passage combien un potager produit de calories par an et par mètre carré. La même question se pose pour un champ de céréales. La réponse doit permettre de se faire une idée du nombre de mètres carrés requis pour nourrir une personne pendant une année, en utilisant un mode de culture respectueux de l'environnement.

Il est très courant de trouver des châtaignes dans certaines régions de France, mais c'est extrêmement rare dans les bois de Cote d'Or, parce que le sol calcaire ne convient pas aux châtaigniers. C'est la première fois que j'en vois. Un chercheur de truffes avec qui je discutais ce midi, et qui parcourt des kilomètres chaque semaine à travers tous les bois de la région, m'a confirmé qu'il n'avait jamais rencontré ces fruits. C'est très beau, mais aussi particulièrement piquant. J'ai voulu ouvrir les bogues avec mes mains et j'ai très vite compris mon erreur.

La photo date d'une quinzaine de jours. Les fruits n'ont pas évolué, mais les feuilles jaunissent à vue d'œil. Je vais attendre encore quelques jours, que la météo prévoit beaux et chauds, avant de les cueillir...

Juste avant de partir au travail, au moment où j'ai ouvert mes volets, en voyant ce levé de soleil sur le village, j'ai pris le temps de faire une photographie. Le terrain arboré en premier plan est celui de mon voisin.

En octobre, les tomates arrêtent de grossir et de mûrir. Leurs tiges et leur feuilles, devenues fragiles, sont atteintes par le mildiou. Le potager prend ses couleurs d'automne bien avant les arbres.

De toutes les plantes du jardin, ce sont les framboisiers qui attirent le plus d'insectes : des pollinisateurs de toutes sortes qui s'affairent sur les fleurs, des punaises vertes et grises qui se gorgent du jus des fruits, et des prédateurs, comme cette mante religieuse qui a bien l'intention de faire un copieux repas.

On parle toujours de raisin noir et de raisin blanc alors qu'en réalité les raisins sont bleus foncé ou jaunes, comme cette grappe de la vigne que j'ai plantée au printemps dernier dans mon jardin.

Une grappe de ce succulent raisin. J'aime l'accord entre le bleu nuit des fruits et les tons jaunes des feuilles qui ont déjà leurs couleurs d'automne.