Ruralité

Cette treille provenant d'un seul pied de vigne couvre une surface étonnante. Elle crée un plafond végétal au dessus d'une cour située devant une maison qui est maintenant inhabitée. On imagine les années de soins passionnés qui ont dû être nécessaires pour arriver à ce résultat. J'adorerais avoir une telle vigne chez moi.

Vous reconnaissez cet endroit où j'avais déjà photographié d'autres nuages. Vous devinez aussi que cette photo date que quelque temps car les nuages sont devenus rares. Il faudra attendre la semaine prochaine, parait-il, pour avoir un peu de pluie.

Quand le soleil se couche, les tournesols mûrs se teintent de rouge. Rassurez-vous, ce sont les dernières photographies de la série des tournesols.

Encore des tournesols, mais ici ils ne constituent qu'un élément du paysage. Petite devinette : quelle est la plante cultivée derrière les tournesols de la deuxième photographie ?

Ils commencent à pousser en mai et leur cycle végétatif est déjà terminé en septembre. Pour une plante de cette taille c'est impressionnant, surtout si l'on considère que le climat Bourguignon est loin d'être tropical.

Je les trouve tellement beaux que je leur ai consacré plusieurs séries de photos.

Ils vont bientôt être moissonnés. Certains le sont déjà. Je les trouve très photogéniques à cette période de l'année.

Ils ne sont pas d'ici, leurs fruits ne se mangent pas, mais les marronniers font partie des paysages de nos contrées depuis longtemps. Enfants, nous jouions à fabriquer de petits objets avec les marrons et des allumettes. Mais ces arbres sont aujourd'hui pour la plupart victimes d'une maladie et d'un insecte ravageur qui se propagent rapidement. J'ignore s'ils résisteront.

Le vert est encore la couleur dominante dans la nature.

C'est la saison où les baies arrivent à maturité et où les oiseaux font le plein d'énergie en prévision de l'hiver. Ceci dit, les oiseaux ne semblent pas fanatiques de cynorhodons ni de prunelles, peut être parce qu'ils ont l'embarra du choix. En tout cas, ces baies donnent une touche de couleur aux haies.

C'est un parcours d'environ trois kilomètres qui passe sous plusieurs gros noyers. En cette saison, il est facile de trouver des noix tombées au sol. Cette année, il y en a une quantité exceptionnelle.

Celles de la photo du haut proviennent d'un poirier plus ou moins sauvage, en tout cas non greffé, qui pousse au bord d'une ancienne voie ferrée laissée à l'abandon. Celles du bas proviennent de mon jardin, récoltées sur un des arbres que j'ai planté il y a deux ans. Dans les deux cas, elles sont trop mures pour moi. Je les aime vertes et croquantes.

Comme je le disais dans l'article précédent, certaines soirées sont très estivales, mais d'autres pas vraiment, comme le montrent ces photos prises hier soir.

En cette saison, d'un soir à l'autre, l'ambiance est tantôt estivale, tantôt automnale. La photo a été prise en aval de l'écluse de Oisilly, au bord du canal de Champagne en Bourgogne.

Parce que la terre sèche vite en surface, les engins agricoles et leurs conducteurs évoluent dans un nuage de poussières.

Il fût un temps où l'on prenait le temps de faire les choses avec art. Ces bornes forestières gravées dans la pierre en témoignent.

Il y a des fleurs en automne, moins nombreuses et plus discrètes que celles du printemps et de l'été.

Regardez très attentivement la première photo (celle du cèpe). A l'arrière plan, dans le flou, on distingue le chercheur de champignons, avec son panier à la main, et son chien. On le voit beaucoup mieux sur la deuxième photo, avec panier et bâton, mais sans le chien.

Regardez ces petites mouches aux yeux rouges posées sur le sommet des ces trompettes. Ce sont des drosophiles. Leur présence indique que les champignons sont un peu vieux.

C'est le champignon de saison par excellence. Par exemple, vous pouvez les faire revenir dans un peu d'huile d'olive, ajouter une persillade en fin de cuisson, puis incorporer dans de la viande hachée qui servira à confectionner un hachis parmentier avec une purée de pommes de terre et de carottes du jardin. C'est succulent !

Mais qu'y a t-il dans le panier ?

Le jardinier a trouvé un autre terrain plus pratique et l'ancien potager, laissé à l'abandon, est envahi par les herbes. Les fleurs bleues de la première photographie ressemblent à celles de la chicorée sauvage (en gros plan sur la deuxième photographie). Ce sont en fait des endives qui n'avaient pas été récoltées avant l'hiver.

Au lieu de rendre visite au gens, je rend visite aux lieux. J'aime redécouvrir, au fil des saisons et au fil des années, les coins de campagne, de rivière ou de forêt qui me sont familiers, comme par exemple ce vieux lavoir de Saint Seine sur Vingeanne. Parfois je m'y rend pour tenter de prendre un brochet, et parfois juste pour retrouver l'ambiance du site. Parfois je suis accompagné, et parfois seul, mais c'est toujours un vrai plaisir de retrouver cet endroit, comme des centaines d'autres de la région.

C'est l'automne en Bourgogne. Je ne parle pas de la date donnée par le calendrier qui n'a qu'une valeur "administrative", mais de l'époque où le raisin est mûr,où les noix commencent à tomber au sol, où les poires et les pommes sont prêtes à être cueillies. L'automne, ce sont les mois de septembre, octobre et novembre, période au cours de laquelle la nature va se transformer, semaine après semaine, en nous offrant une successions de tableaux, d'odeurs, de couleurs et de lumières. Les champs de céréales sont à présent labourés et la pluie promise par ces gros nuages noirs va arroser les semis de céréales d'hiver.

De retour de vacances, je retrouve avec bonheur les paysages de ma région. Il faut dire que cette période de transition entre l'été et l'automne est particulièrement agréable. Il fait encore très beau et la nature nous offre une palette fantastique de couleurs et de lumières.

Je termine la série des images de Bretagne  avec cette photographie, dernier souvenir d'une semaine très agréable en bord de mer.

Nous sommes à la pointe de la presqu'île de Saint Jacut, d'où on voit les îles des Ebihens. La plus grande est habitée. On peut y aller à pied à marrée basse.

Ce vénérable édifice domine la baie de l'Arguenon.