Ruralité

Tout près du château de rosière, au bord de la rivière, ce vieux moulin témoigne des activités passées de la vallée, avec son insolite cheminée rouge qui date de l'age d'or de la compagnie électrique de la Vingeanne.

Je vous ai déjà montré ce paysage, avec en arrière plan la ferme fortifiée de Rosière, au printemps, en été, en automne. Le voici en hiver.

Prise il y a quelques jours, cette photo traduit bien la sensation de froid qu'inspiraient les paysages de la vallée de la Vingeanne. Aujourd'hui, cette neige est en grande partie fondue. Elle se retrouve dans l'air sous la forme d'un épais brouillard.

Les plantes de la prairie sont figées sous une couche de 5 cm de glace parfaitement lisse et transparente.

Il y a quelques jours, je vous avais montré cette prairie couverte de neige. En fondant, la neige a fait monter la rivière, puis un froid mordant s'est installé et a transformé cette eau de crue en une immense plaque de glace qui supportait mon poids (avec des craquements sinistres, mais il n'y a pas plus de 10 centimètres d'eau sous la glace, donc je ne risquais pas grand chose...). J'ai fait des glissades, profitant de ces circonstances exceptionnelles, avec en prime une lumière fabuleuse. Il arrive parfois que des restes de crue gèlent dans les prés, mais je n'avais jamais vu une glace aussi pure et lisse sur une telle surface.

Se promener aujourd'hui dans la vallée de la Vingeanne comportait quelques risques, en voiture, et aussi à pied ! Mais c'était l'occasion de voir des paysages sublimes.

J'espère que vous avez passé une bonne fête de Noël. Pour l'occasion, je vous livre cette photographie toute simple de quelques feuilles qui se sont naturellement déposées sur la neige. J'ai sélectionné ce motif parmi des centaines d'autres qui s'étaient formés sous un chêne.

Quelques tuber uncinatum sauvages, truffes de ma région à l'odeur et à la saveur exceptionnelles, trouvées avant-hier par un ami photographe et sa chienne Trompette. Elles seront dégustées à l'occasion du réveillon ce soir.

Je suis toujours admiratif devant ces bricolages astucieux des gens de la campagne qui peuvent faire des merveilles avec quelques matériaux de récupération, deux clous et trois vis. Nous sommes ici aux antipodes du gaspillage permanent des gens de la ville.

Blanc, vert, gris, marron. Terre et eau. Les paysages, en hiver et particulièrement sous la neige, se simplifient. D'organiques, ils deviennent graphiques.

Les graines de clématites passent une bonne partie de l'hiver accrochées à leurs lianes. Celles-ci sont rigolotes avec leurs petits chapeaux de neige.

C'est un petit village tranquille, au bord d'une rivière. Derrière, il y a une grande prairie ouverte où les enfants peuvent courir en été. En hiver, la prairie est calme et silencieuse, comme si le temps s'était arrêté. Dans ce village ma mère est née. Il fait partie de l'histoire familiale. J'ai moi aussi gambadé plus d'une fois dans cette prairie que j'aime retrouver en toute saison. La neige rendrait elle un peu nostalgique ?

Hier soir, au bord du canal de Champagne en Bourgogne. Le vent est tombé, le soleil se couche, la nuit s'annonce glaciale.

J'ai fait deux heures de route dans des conditions difficiles pour voir, avant l'arrivée de la pluie, ma rivière préférée serpenter dans les prairies enneigées. Je n'ai pas regretté ce déplacement qui m'a permis aussi de prendre un grand bol d'air.

Je parle de la douceur des formes, car pour ce qui est de la température, il serait plutôt question de froid. Ceci dit, il est exceptionnel dans ma région d'avoir une température négative plusieurs jours de suite. Même aujourd'hui, après les fortes chutes de neiges d'hier soir, il y a eu des températures légèrement positives. Je préférerais un bon froid pendant quelques semaines à cette alternance de gels et de dégels, mais on ne choisi pas.

Ça alors ! Un mot avec deux U. J'ignorais qu'il en existait. J'avais déjà entendu et utilisé celui là, mais c'est la première fois que je l'écris. Un mot pour dire que, du point de vue météorologique, les journées se suivent et se ressemblent...

Les branches rouges qui lui valent son nom apportent une touche de couleur aux paysages d'hiver.

Je me demande souvent pourquoi les chatons de noisetiers se développent si tôt,dès le début de l'hiver et même avant.

Quelques souvenirs du dernier épisode neigeux, en attendant le prochain ?

Ces grands espaces dégagés sont, en été, envahis par une épaisse végétation. En hiver, ils nous permettent de profiter de la lumière qui joue avec les troncs d'arbres.

J'adore la couleur des ces tiges et des ces épis de maïs mûrs, protégés par leur enveloppe végétale. Sur fond de neige, ils forment des motifs abstraits qui évoquent un peu la calligraphie chinoise.

Dans ce champ, le maïs a été moissonné... en septembre. Mais pas pour le grain. Il a servi de fourrage destiné à nourrir des animaux.

D'habitude, le maïs est récolté courant novembre. Mais cette année, la moisson était un peu plus tardive et a été interrompue par l'arrivée de la neige. Plusieurs hectares sont concernés.

Le court après-midi touche à sa fin et je profite de cette lumière particulière, atténué par une légère brume provenant de la sublimation de la neige, qu'on ne peut rencontrer qu'en forêt, en soirée, par temps clair et lorsque la neige commence à fondre.

La neige estompe les reliefs et donne aux scènes sylvestres une clarté particulière, inhabituelle et plutôt plaisante.

Elle serait passée inaperçue dans la monotonie de ce champ laissé en jachère jusqu'aux semailles de printemps. Mais sur fond de neige, je l'ai repérée de loin, cette petite centaurée un peu fripée par les premières gelées.

Ces feuilles fragiles vont certainement bientôt tomber. Pour l'heure - ou devrais-je dire pour l'heur ? - elles nous offrent le spectacle d'une fin d'automne sublimée par les premières neiges.

Les feuilles de cet arbre étaient encore vertes quand la neige est arrivée. Leur couleur tranche à la fois avec la blancheur de la neige et avec le vert foncé des feuilles de lierre qui, elles, conserveront leur aspect pendant l'hiver.

La voici enfin, cette clarté particulière des journées de neige, lorsque le ciel s'éclaircit et que le soleil s'apprête à percer le ciel gris et brumeux.

Il neige en ce moment mais je m'accroche toujours à mes souvenirs d'automne. La saison a passé tellement vite !

Il y a encore quelques feuilles sur certains arbres, qui nous rappellent que l'hiver ne s'est pas encore tout à fait installé.

Ils ne sont pas tous récoltés. Cette photo a été prise il y a quelques temps, mais j'ai encore vu avant-hier des champs non moissonnés.

Parfois, les feuilles des pommiers tombent avant les fruits, ce qui produit un effet très sympathique. Ces pommes ne sont pas très bonnes. Elle pourraient bien finir en gnôle.

Un des derniers coings de la saison. Je n'ai pas fait de pâte de coings cette année, mais j'en ai dégusté des "faites maison" qui étaient succulentes.

Ces pois, plantés tardivement, n'ont produit que quelques poignées de cosses avant d'être rattrapés par les premiers froids.

Un vieux chêne en contre-jour. La photo date de quelques semaines, mais je préfère vous offrir encore quelques photos d'automne car dans les prochains mois, la gamme de couleur sera plus retreinte.

La clématite sauvage se remarque surtout en automne, lorsqu'elle se pare de sa chevelure végétale argentée.

Je vous l'avais montrée en été, la voici en automne, la petite cahute des bois de Hauteville les Dijon.

C'était il y a deux semaines. Je passais en voiture, rentrant chez moi après une sortie dans la vallée de la Vingeanne. La Lumière était là. J'ai dû courir dans le champ de maïs pour trouver ce point de vue alors que les couleurs vespérales s'estompaient. Que d'émotions !

Quelques cynorhodons qui résisteront bien plus longtemps que les feuilles de cet églantier aux prochaines intempéries.

Une palette de couleurs toutes mélangées qui vont de l'été à l'hiver.

Que dire de l'accord entre la couleur des fruits et celle des feuilles ? Je crois que la photographie parle d'elle-même.

Le prolongement de la douceur automnale à permis à certains champignons, tel ce clitocybe nébuleux photographié hier, de réapparaître dans les bois de Bourgogne.

Il y a quelques petites taches de lichen jaune sur la mur qui s'accordent avec la couleurs des feuilles.

Ce cheval, qui mange les pommes qui tombent de l'arbre, pourra encore profiter de cette manne pendant quelques jours. Par grand vent, je me demande s'il ne risque pas une indigestion...

Heureux celui qui peut jouir de ces moments de liberté, du bonheur simple de faire une longue marche en forêt, un matin d'automne. C'est le privilège de pouvoir organiser son temps de travail pour profiter aussi de la nature.

Au sol, ces feuilles vont perdre en quelques jours leur couleurs vives. Mais elles protégeront le sol contre l'érosion et le dessèchement, permettant le développement de très nombreux insectes, vers et micro-organismes, qui eux-même favoriseront le développement de la végétation forestière.

Une simple flaque d'eau devient un fascinant sujet d'observation dans un environnement aussi coloré.

Les arbres fonctionnent à l'énergie solaire, et c'est souvent en hauteur que leur feuilles sont les plus belles.

Une composition naturelle de fougères, graminées et arbres.