En vacances en Bretagne dans la région de Saint-Jacut de la mer, j’ai profité d’une sortie familiale et amicale pour aller visiter le Mont Saint-Michel, que je n’avais encore jamais approché. J’ai été vraiment saisi par ce rocher-cathédrale-abbaye qui se dresse au milieu de la prairie, du sable et de la mer. Saisi aussi et surtout par cette file ininterrompue de milliers et de milliers d’êtres humains qui convergent vers l’entrée du Mont et semblent être engloutis, mangés, consommés par l’édifice. Mais quand on arrive à l’intérieur, on s’aperçoit que le Mont ne digère pas cette masse humaine qui s’entasse dans ses entrailles de pierre. Après une lente et laborieuse migration dans les ruelles étroites et dans les vastes pièces de l’abbaye, les visiteurs semblent recrachés sur la passerelle d’accès où la longue file humaine reflue vers les nombreux parkings. J’ai fait très peu de photos à l’intérieur car la densité humaine ne m’a pas permis de m’imprégner de la nature du lieu. En fait,