Ruralité

La photo date de quelques semaines, mais je n'avais pas eu le temps de la publier. Ces jeunes poussent sont vraiment insolites.

Ces couleurs chaleureuses, ces fruits brillants marquent la fin du printemps. Les fraises des bois ne doivent être consommées que cuites, mais cette restriction ne s'applique pas aux merises au goût acidulé.

Cette photographie a été prise avant-hier dans un endroit particulièrement inhospitalier : une combe rocailleuse et aride qui exige de la végétation des capacités d'adaptations aux conditions extrêmes. Pourtant, en ce moment l'endroit est verdoyant. En effet, il y a eu quelques courts épisodes pluvieux ce printemps, et un peu de pluie c'est complètement différent de pas de pluie du tout...

L'eau est une ressource formidable, et elle crée aussi des paysages d'une grande beauté.

C'est la variété sauvage qui pousse dans ma région et qui n'a pas été à la fête cette année en raison de la sécheresse.

Cette variété semble aimer les terrains secs et rocailleux. Les deux photos ont été prises dans des lieux et à des époques différentes.

Il y a eu beaucoup de fleurs d'acacias cette année. Certaines sont tombées dans l'eau, recouvrant de canal de motifs originaux.

Les fleurs oranges de la première photos sont inhabituelles. C'est le reste d'une "jachère fleurie" qui avait été aménagée l'année dernière sur un talus à l'entrée d'un village. Les iris, par contre, sont très communs en cette saison dans nos campagnes.

Après les coquelicots sauvages, voici les pavots des jardins. J'ai aussi mis, en deuxième photo, les "désespoirs du peintre" dont la couleur est également exceptionnelle.

La présence de coquelicots dans cette luzerne est plutôt bon signe. On en trouve généralement pas dans les cultures traitées avec des désherbants...

Les églantines ont un cycle de floraison plus cours que celui des rosiers et leurs fleurs ne restent pas longtemps en bouton, en particulier s'il fait chaud. La première photo a été prise le matin au lever du soleil, la deuxième en soirée, dans un endroit ombragé.

J'ai du mal à me lever tôt et je m'en passe volontiers les jours de congé. Mais lorsque j'ai l'occasion de le faire, comme par exemple samedi dernier, jour de l'ouverture de la pêche au brochet en Côte d'Or, je suis toujours émerveillé par la beauté des paysages.

Il ou elle. J'ignore le protocole en vigueur chez les cygnes. Celui-ci a été photographié depuis un bois situé en bordure d'un étang.

Avec le bac à compost, le châssis est un des équipements typiques du jardin. Il ne permet pas pour autant de résoudre le problème de l'amplitude thermique très importante entre le jour et la nuit qui rend difficile le démarrage des plantes fragiles telles que les pieds de tomates.

C'est l'époque pour planter les haricots. Ceux qui apparaissent au premier plan sur la photo du bas le sont depuis longtemps car j'avais utilisé un tunnel pour les protéger du froid. Je viens de mettre en terre les gros haricots blancs d’Espagne qui grimperont sur les tiges métalliques torsadées qui apparaissent au deuxième plan. On aperçoit derrière les tomates qui sont déjà bien développées.

Une autre couleur douce et sympathique qui nous est offerte par cette plante de rocaille qui pousse dans une combe non loin de ma maison.

Ces compagnons rouges affectionnent les bordures de routes et chemins forestiers où ils ne passent pas inaperçus au moment de leur floraison.

Une plante très répandue dans les endroits frais, qui fleurit en avril, avant d'être engloutie par les hautes herbes.

A cette époque de l'année, certains pâturage prennent une couleur jaune qui égaie les paysages à proximité des cours d'eau.

Les populages des marais ne sont plus en fleur, mais à raison d'un article par jour, je n'ai pas eu le temps de montrer toutes les espèces végétales que j'ai photographiées ce printemps. Quand je pense qu'en hiver, rien ne se passe pendant des mois dans le monde végétal...

Nous ne connaissons pas notre chance de vivre dans une région qui peut produire des aliments aussi diversifiés que savoureux.

J'ai pris cette photo le jour de l'ouverture de la pêche au brochet et j'ai oublié le nom de ce village. Ce n'est pas très loin de Gray en remontant la Saône. En tout cas, le panorama était très beau, bien qu'il ne soit que partiellement rendu par la prise de vue.

Chaque année, en cette saison, j'essaie de trouver le temps faire une promenade à vélo qui passe par une petite route forestière bordée d'ancolies sauvages qui ont une couleur sublime. Le trajet complet fait 36 Kms et permet de prendre un bon bol d'oxygène.

En regardant ce paysage, il me vient à l'esprit que le département de la Haute Saône devrait être inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. Il est en effet exemplaire à de nombreux égards : la densité de population y est raisonnable, les champs cultivés y sont à taille humaine, de même que les engins qui permettent de travailler la terre. Les exploitations agricoles sont artisanales, il y a une grande diversité d'espèces cultivées, la flore et la faune sauvages y sont respéctées, il y a beaucoup de parcelles de forêts qui recèlent une grande diversité d'essences, et ces forêts sont de tailles très variées et sont bien réparties sur le territoire. Comme le montre la présence du tas de fumier sur la première photographie, on y pratique conjointement et localement deux activités agricoles parfaitement complémentaires : la culture et l'élevage.

En me baladant hier au bord du canal, je suis tombé sous le charme de cette vielle dame en train de pêcher. Ici, nous sommes à l'opposé de la société de consommation : la canne, rafistolée, est un modèle courant des années 1970-80 (avant, elles étaient en bambou), les vers de terre proviennent certainement du jardin, et le matériel est transporté dans des sacs de récupération. On reconnait aussi une certaine sagesse - le chapeau qui évite une insolation - et l'expérience dans le choix du coin de pêche !

Cette petite fleur plutôt commune a une nuance de couleur assez rare dans le monde végétal. On la trouve facilement à l'état sauvage sur les rives des cours d'eau. La variété domestique, presque identique, à peine plus épaisse, est emblématique des jardin ruraux.

L'arrivée de la couleur rouge dans le jardin signe le début de l'acte III du printemps, celui des fenaisons, des églantiers en fleur (j'en ai déjà vu un) et des premiers fruits savoureux. J'ai dégusté ces fraises hier soir :-).