Campagne autour de Dijon et dans la vallée de la Vingeanne. Sauf mention contraire explicite, les photos publiées sur ce blog sont sous licence Creative Commons BY NC ND.
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En cette saison j'ai plus de photos que de mots. Et encore je ne publie qu'une sélection de toutes celles que j'ai prises.
Tu habites en Alberta, mais tu habites surtout en ville alors que je vis à la campagne. Connais tu des blogs de canadiens vivant à la campagne ? J'ai l'apriori que ce doit être rare d'avoir autant de diversité qu'il y en a chez moi dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres, mais je me trompe peut-être.
Je ne connais pas de blogueurs canadiens qui vivent à la campagne hélas. Mais on ne peut pas dire que j'habite à 100% "en ville," heureusement. J'ai beaucoup de nature autour de moi, même si ce n'est pas à la même échelle que par chez toi, évidement! Mais je pense qu'effectivement, il faut conduire pendant quelques centaines de kilomètres avant de trouver des différents paysages, au Canada. Ils existent, mais sont simplement très éloignés les uns des autres (par exemple en Alberta on a les "badlands" au sud, la prairie au milieu, et les montagnes rocheuses à l'ouest, mais l'Alberta est de la taille de la France donc il faut conduire un peu pour trouver ces magnifiques paysages).
Très belles photos. Les quatre premières montrent hélas un mode d'exploitation forestière très (trop) répandu qui me hérisse le poil alors que c'était une belle futaie. Vive les futaies irrégulières !
J'ai hésité à utiliser le mot futaie dans mon texte, vu ce qu'il en reste. Je ne sais pas quelle suite est prévue pour cette coupe. Un exploitant spécialisé va-t-il venir terminer le travail en coupant les chênes ? En général, dans cette forêt, il y a des coupes à blanc. Quel mode d'exploitation préconises-tu ?
Quand je vois ces photos, je pense à deux possibilités : - soit (hypothèse la plus probable) c'est une futaie régulière (les arbres ont tous le même âge et sont tous exploités en même temps, sauf un temps des porte graines pour la "régénération" qui peuvent rester quelques années, tout dépend des glandées) ; - soit c'est un taillis sous futaie dont on a exploité tout le taillis en conservant les grands arbres de la futaie pour une exploitation ultérieure.
Il n'y a pas un seul mode à préconiser et il peut y avoir quelques variations, mais personnellement, je trouve que la futaie irrégulière est la plus appropriée et d'assez loin, à la fois parce qu'elle ne cause pas de traumatisme grave et généralisé dans la matrice forestière, parce qu'elle permet de mieux respecter les habitats et la végétation ainsi que la faune associée à l'écosystème et en plus elle permet le plus souvent une meilleure rentabilité économique sur le long terme. Mais attention, ce mode d'exploitation demande pas mal d'ingénierie et aujourd'hui en France, les spécialistes commencent à sérieusement manquer. En réalité, ce devrait être le mode de gestion sylvicole que l'on devrait favoriser un peu partout, mais par paresse et facilité, on ne le fait pas. J'ai tendance à assimiler la gestion en futaie irrégulière à l'agriculture biologique et la futaie équienne (ou régulière) à l'agriculture conventionnelle.
Oui en effet, bien que les restrictions soient encore bien arbitraires et pousse les gens à se concentrer dans la campagne proche des grandes villes. Le droit à une journée avec repas tiré du sac n'aurait fait de mal à personne.
Comme c'est souvent le cas, tes photos de nature inspirent la paix et l'harmonie. Dans un autre ordre d'idées, je viens de lire ta plus récente contribution à ton blogue professionnel. Est-il possible d'y laisser un commentaire? Je ne vois pas de lien pour ce faire. Je voulais simplement te partager que tes observation sont fort justes et que je ne pourrais pas être davantage d'accord quant à ta conclusion que la solution réside dans une posture flexible quant aux modes d'enseignement (et l'adaptation des méthodes idoines pour l'atteinte des objectifs d'apprentissage à travers des méthodes d'enseignement et d'évaluation appropriées et adaptées au mode d'enseignement). J'aimerais avoir le temps de partager davantage des réflexions qui me sont venues au cours des six derniers mois... mon blogue professionnel se languit depuis 2014.
Merci pour ce retour. Mon blog professionnel est hébergé sur mon propre serveur (virtuel, loué chez un prestataire) et de fait autoriser les commentaires entraine des contraintes liées au RGDP, en plus de la gestion des spams. J'ai donc neutralisé les commentaires en misant sur des possibilités de discussions sur twitter (@OlivierBailleux), où je fais régulièrement la promotion de mes billets.
Ce blog Ruralité existe depuis plus de 12 ans. Le premier article (pas terrible) a été publié le 18 octobre 2008, dans la continuité d'un blog aujourd'hui disparu. À l'époque, le mot "ruralité" était presque inconnu en France. Une recherche sur Google avec ce mot donnait moins d'une dizaine de résultats, dont certains Québécois. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai pu réserver ce nom de domaine. Aujourd'hui, la même recherche produit près de deux millions de résultats. Le mot "ruralité" est au centre de débats politiques. C'est une des raisons qui me conduisent à changer le nom et le domaine de mon nouveau blog. Une autre raison est que Google va supprimer le système de notification par email permettant aux personnes abonnées d'être averties de la publication de nouveaux billets. Il y aussi un problème d'ergonomie coté administrateur qui rend la rédaction de nouveaux billets peu pratique. Mais rassurez-vous, le bl...
Nous sommes au cœur du printemps. La nature exulte. Dans les villages, les arbres fleuris rivalisent de beauté et de simplicité. Regardez cette maison extraordinaire. La couleur du lilas fait écho à celle de la glycine, tandis qu'à l'extérieur, contre le muret et son petit banc de pierre, les troches de chélidoine et leur petites fleurs jaunes apportent une touche sauvage. J'ai souvent vu des photos de pays lointains, mais rarement quelque chose d'aussi harmonieux que cet équilibre respectueux entre la nature, les plantes sauvages, et les constructions et activités humaines. Il faut entretenir les villages, mais résister à la tentation de faire quelque chose de trop propre et sans âme. Laissez une petite part de désordre, de nature, dans votre cour et dans votre jardin.
Tes photos sont magnifiques... et en même temps, l'automne me déprime depuis que j'habite en Alberta. Peut-être qu'un jour je rapprendrai à l'aimer :)
RépondreSupprimerTu habites en Alberta, mais tu habites surtout en ville alors que je vis à la campagne. Connais tu des blogs de canadiens vivant à la campagne ? J'ai l'apriori que ce doit être rare d'avoir autant de diversité qu'il y en a chez moi dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres, mais je me trompe peut-être.
SupprimerJe ne connais pas de blogueurs canadiens qui vivent à la campagne hélas. Mais on ne peut pas dire que j'habite à 100% "en ville," heureusement. J'ai beaucoup de nature autour de moi, même si ce n'est pas à la même échelle que par chez toi, évidement! Mais je pense qu'effectivement, il faut conduire pendant quelques centaines de kilomètres avant de trouver des différents paysages, au Canada. Ils existent, mais sont simplement très éloignés les uns des autres (par exemple en Alberta on a les "badlands" au sud, la prairie au milieu, et les montagnes rocheuses à l'ouest, mais l'Alberta est de la taille de la France donc il faut conduire un peu pour trouver ces magnifiques paysages).
SupprimerTrès belles photos. Les quatre premières montrent hélas un mode d'exploitation forestière très (trop) répandu qui me hérisse le poil alors que c'était une belle futaie. Vive les futaies irrégulières !
RépondreSupprimerJ'ai hésité à utiliser le mot futaie dans mon texte, vu ce qu'il en reste. Je ne sais pas quelle suite est prévue pour cette coupe. Un exploitant spécialisé va-t-il venir terminer le travail en coupant les chênes ? En général, dans cette forêt, il y a des coupes à blanc. Quel mode d'exploitation préconises-tu ?
SupprimerQuand je vois ces photos, je pense à deux possibilités :
Supprimer- soit (hypothèse la plus probable) c'est une futaie régulière (les arbres ont tous le même âge et sont tous exploités en même temps, sauf un temps des porte graines pour la "régénération" qui peuvent rester quelques années, tout dépend des glandées) ;
- soit c'est un taillis sous futaie dont on a exploité tout le taillis en conservant les grands arbres de la futaie pour une exploitation ultérieure.
Il n'y a pas un seul mode à préconiser et il peut y avoir quelques variations, mais personnellement, je trouve que la futaie irrégulière est la plus appropriée et d'assez loin, à la fois parce qu'elle ne cause pas de traumatisme grave et généralisé dans la matrice forestière, parce qu'elle permet de mieux respecter les habitats et la végétation ainsi que la faune associée à l'écosystème et en plus elle permet le plus souvent une meilleure rentabilité économique sur le long terme. Mais attention, ce mode d'exploitation demande pas mal d'ingénierie et aujourd'hui en France, les spécialistes commencent à sérieusement manquer. En réalité, ce devrait être le mode de gestion sylvicole que l'on devrait favoriser un peu partout, mais par paresse et facilité, on ne le fait pas. J'ai tendance à assimiler la gestion en futaie irrégulière à l'agriculture biologique et la futaie équienne (ou régulière) à l'agriculture conventionnelle.
Les couleurs d'automne qui me manquent. Pas de feuillus dans ma région...
RépondreSupprimerAh. Autant les bois de conifères peuvent être riches en champignons, autant ça me manquerait aussi de ne pas avoir de feuillus.
SupprimerJ'aime particulièrement vos magnifiques photos de chemin ...
RépondreSupprimerOn se sent presque libérés maintenant qu'on peut élargir les balades ...
Oui en effet, bien que les restrictions soient encore bien arbitraires et pousse les gens à se concentrer dans la campagne proche des grandes villes. Le droit à une journée avec repas tiré du sac n'aurait fait de mal à personne.
SupprimerComme c'est souvent le cas, tes photos de nature inspirent la paix et l'harmonie.
RépondreSupprimerDans un autre ordre d'idées, je viens de lire ta plus récente contribution à ton blogue professionnel. Est-il possible d'y laisser un commentaire? Je ne vois pas de lien pour ce faire. Je voulais simplement te partager que tes observation sont fort justes et que je ne pourrais pas être davantage d'accord quant à ta conclusion que la solution réside dans une posture flexible quant aux modes d'enseignement (et l'adaptation des méthodes idoines pour l'atteinte des objectifs d'apprentissage à travers des méthodes d'enseignement et d'évaluation appropriées et adaptées au mode d'enseignement). J'aimerais avoir le temps de partager davantage des réflexions qui me sont venues au cours des six derniers mois... mon blogue professionnel se languit depuis 2014.
Merci pour ce retour. Mon blog professionnel est hébergé sur mon propre serveur (virtuel, loué chez un prestataire) et de fait autoriser les commentaires entraine des contraintes liées au RGDP, en plus de la gestion des spams. J'ai donc neutralisé les commentaires en misant sur des possibilités de discussions sur twitter (@OlivierBailleux), où je fais régulièrement la promotion de mes billets.
SupprimerÀ la blague, je dirais: c'est quoi, ce touiteur? :D
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