Retour à la ferme

Je suis repassé devant la petite ferme abandonnée... Il est 16h30 en ce soir de janvier et je rentre chez moi après une balade dans la forêt silencieuse. J'avais besoin de cette sortie pour me ressourcer après m'être énervé sur des applications informatiques au comportement imprévisible et hasardeux.
Et là, je tombe en arrêt devant ces murs inondés de soleil. Je bondis hors de la voiture, j'enfile rapidement deux couches de vêtement chauds, et je sors mon appareil photo. La bise glaciale est si forte que je dois tenir mon trépied pour que le vent ne le renverse pas. Je comprends pourquoi la cour de la ferme est ceinte d'un mur. Je suis seul sur la colline, au bord de la petite route sinueuse qui m'a conduit céans, sous le regard intrigué de chevaux apparemment insensibles au froid qui commence à paralyser mes doigts. Je savoure le spectacle comme un élixir précieux.

Commentaires

  1. La psychanalyste de mon (nouveau) travail compare le fonctionnement des psychotiques à celui des ordinateurs et l'exemple qu'elle avait donné était flagrant, un peu long à expliquer ici mais, depuis, je suis beaucoup plus patiente avec mon ordi!

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  2. Ce ne sont pas tant les ordinateurs qui m'énervent, que les informaticiens qui commettent des applications aussi rébarbatives que peu ergonomiques...

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  3. En tout cas le bénéfice de la photo récompense tous ces efforts.

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  4. Alors les informaticiens auraient eux aussi un trouble psychique important relevant de la psychiatrie???

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  5. Belles couleurs d'hiver.
    Je confirme : froid glacial après-midi, ça fait des joues toutes roses !

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