Campagne autour de Dijon et dans la vallée de la Vingeanne. Sauf mention contraire explicite, les photos publiées sur ce blog sont sous licence Creative Commons BY NC ND.
Graphisme végétal
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Les tiges de tournesols coupées lors de la moisson forment des motifs tout en angles et cassures. Au contraire, les herbes sèches des bords de routes forment des boucles et des courbes.
Joli contraste entre les grosses tiges "tronçonnées", leur graphisme anguleux et la légèreté des herbes tout en douceurs et courbes, presque une danse.
Autour de Dijon, ces prunes sont appelées "dames fines" et trente kilomètres plus à l'est "Madeleines". Elle murissent en juillet, au moment des moissons. Contrairement aux fruits aseptisés et calibrés des supermarchés, ces prunes ont un goût fabuleux. Lorsque j'étais enfant, elles étaient les friandises du début des grandes vacances, ces vacances qui semblaient devoir durer une vie entière à l'échelle du temps de l'enfance. Elle sont également excellentes en pâtisserie. Je vous montrerai dans mon prochain billet deux exemples de ce qu'on peut faire avec.
Je suis ravis de voir aboutir un projet qui me tenait à cœur : construire un récepteur radio de manière complètement artisanale, sans aucun composant électronique, juste des bouts de bois, des plaques de métal, un peu de quincaillerie, du fil de cuivre, du papier sulfurisé, une aiguille à coudre et un cristal de galène. Ce récepteur fonctionne sans aucune source d'alimentation électrique. L'énergie restituée par l'écouteur provient exclusivement de l'antenne ! L'auteur du blog ravis d'avoir terminé son poste à galène. Permettez-moi de vous donner une petite explication de son fonctionnement. Laissez-vous guidez et vous découvrirez un univers fascinant, tout aussi beau et émouvant que les fleurs que je photographie d'habitude. Nous sommes constitué de matière et notre environnement est aussi constitué de matière, qu'elle soit à l'état solide, liquide ou gazeux. Mais les ondes radio n'ont pas besoin de matière pour se propager, bien a
C'est assez nouveau de voir des champs jaunes à fin du mois de mai, alors que le colza a défleuri depuis longtemps. Il s'agit bien sûr de moutarde. Quand à la dernière photo, elle représente une variété de céréale que je rencontre rarement et que je ne sais pas identifier.
C'est souvent très intéressant de structurer graphiquement nos photographies. L'oeil humain a besoin d'être dirigé.
RépondreSupprimerTrouver un illusion d'ordre dans le chaos...
SupprimerJ'aime la belle ordonnance de la nature, et ton champ de tournesols est une merveille de nuances! Malgré le désordre apparent...
RépondreSupprimerDes nuances de couleurs, oui, dans une gamme que j'aime beaucoup également.
SupprimerJoli contraste entre les grosses tiges "tronçonnées", leur graphisme anguleux et la légèreté des herbes tout en douceurs et courbes, presque une danse.
RépondreSupprimerD'un coté, la nature exploitée, toute en angles et lignes, de l'autre, la nature sauvage, celle qui danse :-).
SupprimerDésolée mais moi, ça ne me parle pas... on ne peut pas tout aimer!!!
RépondreSupprimerC'est clair. Tout aimer reviendrait à ne rien aimer particulièrement.
SupprimerMa préférée c'est la dernière avec les herbes fines et délicates.
RépondreSupprimerJe préfère quand même le contraste et la couleur des tournesols.
SupprimerComme quoi la nature arrondit les angles pendant que la machine est cassante.
RépondreSupprimerOui, ce qui me fait penser que je dois tondre mon gazon qui a poussé de manière anarchique durant cet automne doux et humide.
SupprimerCe qu'il y a de bien ,c'est que même avec des photos , dont je n'aurais pas idée de prendre , tu arrives à faire parler plein de monde.
RépondreSupprimerJ'ai toujours été attiré par les tiges de tournesol et de maïs après la moisson. J'aime les couleurs, les formes.
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