Garrigue dijonnaise (fin)

Dans les années 70, il y avait dans cette combe des cyclopes et des enfants, les premiers poursuivant leurs ennemis dans des aventures issues de l'imagination des seconds. A cette époque, les enfants de la campagne jouissaient d'une grande autonomie et jouaient ensembles dans les greniers, caves, appentis, granges et rues du village, mais aussi au milieux des bois, des friches et des combes, sans adulte à proximité, et sans téléphone portable ! On partait vadrouiller des après-midis entiers en toute liberté, escaladant des rochers, explorant des grottes, construisant des cabanes, découvrant des vallées perdues, avec pour seule consigne de ne pas faire de bêtise et d'être de retour pour l'heure du diner. Et nous avons survécus ! Pire, la seule fois où j'ai souvenir d'un accident, c'est quand groupe de scouts, embrigadés et briefés jusqu'au foulard, est venu camper. L'un d'entre eux a trouvé moyen de tomber de la falaise, cas unique dans l'histoire locale. Heureusement, je crois qu'il s'est juste cassé une jambe. C'était une autre époque, et je pense que beaucoup gens ayant grandis pendant cette période (à l'exception peut être de certains scouts ?) en ont gardé de très bons souvenirs.

Commentaires

  1. En écho à ce billet sur l'enfance, il y a cette chanson de Thiéfaine http://comm-unblog.hautetfort.com/archive/2011/04/07/toujours-des-frissons.html
    Une autre époque ... plus insouciante ?!

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  2. Eh oui, et à cette époque, les enfants se trouvaient heureux sans se poser de questions, sans avoir peur de l'avenir ....... tout simplement, ils vivaient .

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